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le monde d'Ivan
21 septembre 2009

Back in White!

J’avais décidé d’arrêter ce blog que je suis quasi le seul à lire… Mais les évènements m’ont fait un clin d’œil, et comme ces petits signes sont les facéties de l’existence, je réponds: présent! Eh oui, l’actualité m’a pris à revers par mon point faible: le lait. Hummmm. Qu’est-ce que je vois à la télévision? Du lait déversé à gros débit par terre! Rien de tel pour me faire tourner le sang. A la maison, quand mon « adorable » sœur flanque son lait par terre, c’est le crime de lèse majesté! Alors -normal- question à maman… Réponse étonnante: je n’y comprends pas grand-chose et je peux te dire qu’à mon époque (sortez les archives), on parlait déjà des « montagnes de lait et de beurre » de la CEE, pendant que le reste de la planète crevait de faim.

Trente ans plus tard, progrès zéro. Ça laisse rêveur sur les capacités de mes ainés à résoudre les problèmes. Voyons, les producteurs veulent qu’on achète leur lait plus cher. Moi je suis d’accord, et mes copains aussi. Mais -parait-il- les grosses productions italiennes ou danoises cassent les prix avec leur méga quantité. Les gros cassent les petits? J’ai déjà entendu ça, il me semble… Logique, c’est la loi universelle de la pesanteur. Mais si on fait intervenir la qualité, small pourrait devenir beautiful: On pourrait imposer des normes de qualité strictes, mais pas seulement du produit (le lait) mais de sa généreuse donatrice (la vache, au cas où certains l‘auraient oublié): imposer l’obligation d’élever la vache dans des conditions respectables, voire d’épanouissement pour ce sympathique animal, un espace vital correct, de la bonne herbe non polluée -et je pense malheureusement au scandale de la mozzarella à la dioxine- bref tout ce qu’il faut pour rendre une vache heureuse, critères en général remplis par les petits producteurs qui font le bon lait et le bon fromage de mes vacances… Les quotas, les prix fixés paraissent un peu dépassés, mais le respect de la nature et des animaux, c’est pas « has been »!

Le lait: l’aliment le plus naturel, le moins sophistiqué, le plus évocateur du miracle de la vie… Qu’il soit l’objet d’enjeux inextricables créés par les hommes, et bien vraiment c’est que les hommes ont raté leur projet de société! Et lorsque j’entends qu’il est nuisible que les pays occidentaux exportent leur lait (ou le donnent) aux pays du sud, je m’étonne. N’est-il pas logique que les pays de la pluie, de la pelouse et des vaches grasses fournissent les pays où règnent les cailloux, la jungle et les vaches maigres? Ce qui est choquant, c’est plutôt l’absence de transfert de technologies -aujourd’hui concédé peut-être pour une arme de guerre, le rafale (quel progrès)- cette carence qui freine et rend dépendant pour l’exploitation des ressources naturelles, le développement du savoir qui libère des contraintes spatiales et climatiques… Le lait, le premier problème de la vie, on cherche toujours à le résoudre…

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Commentaires
S
Il y avait une jolie chanson (et fort connue à l'époque) interprétée par le groupe britannique Hermans Hermits à la fin des années 1960 qui disait ceci :<br /> <br /> No milk today, my love has gone away,<br /> The bottle stands for lorn, a symbol of the dawn,<br /> No milk today, it seems a common sight,<br /> But people passing by don't know the reason why.<br /> <br /> How could they know just what this message means ?<br /> The end of all my hopes, the end of all my dreams,<br /> How could they know the palace there had been,<br /> Behind the door where my love reigned as queen ?<br /> <br /> Une bouteille de lait qui manque, et c'est tout l'univers qui est dépeuplé...<br /> <br /> C'est une image que nous ne devrions pas oublier !
le monde d'Ivan
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