Futuroscope
Et voilà, c’est les vacances. Pendant un mois, je serai casé ci et là, puis je partirai à la mer ou à la montagne et quand viendra la rentrée, je suis sûr que tout aura changé: les mamans pourront aller chercher leur enfant (moi, hé, hé…) tous les jours à l’école. Les petites sœurs - même insupportables - trouveront sans problème une place de crèche; on pourra facilement faire du sport -foot, athlétisme, judo, danse et autres-, du dessin ou de la musique sans que les mamans - et rarement les papas - ne soient obligés de prendre un 80 %. Mon grand frère ne s’arrachera pas tous les cheveux parce que le numérus clausus l’a cantonné à la profession de dentiste alors qu’il voulait faire médecine, qu’il était vraiment motivé et loin d’être inapte à soigner ses congénères au-delà du râtelier… La pression durant les études laissera place à l’intelligence et l’épanouissement, les actes seront en adéquation avec les paroles. Voilà, j’ai bien compris que c’est pour ce monde là que mes parents travaillent, un monde qui génère à la fois l’embauche et le temps de vivre et non pour avoir un intermède de lavage de cerveau au bord de la mer. Alors vivement la rentrée!