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le monde d'Ivan
11 avril 2009

la philo lolo

Permettez moi ce jour de faire un petit peu de philosophie. Et pour cause, vous vous rappelez mes lamentations concernant son absence en petite (quoi, je suis petit?), en petite - je disais- classe. Alors voilà: aujourd’hui, je m’interrogeais; Tout l’après midi, dès que j’avais un instant de rêverie, je me disais: mais pour quoi vit-on? Attention, la question n’est pas pourquoi vit-on mais pour ‘quoi’ vit -on? L’approche des vacances -ce soir- ravivait la question. Est-ce pour travailler, apprendre, produire, puis se détendre… Puis recommencer? Ou vaut-il mieux chercher le plaisir permanent? Ces gens que l’on taxe de futiles ne sont-ils pas dans l’essentiel de la vie? Ne vit-on pas simplement « pour vivre » et par conséquent, fuir la peine pour gagner la jouissance? Y a-t-il un sens unique et objectif à la vie ou chacun définit-il son objectif, celui-ci le pouvoir, d’autres le travail, certains le sport, les amis, les enfants, la découverte ou le voyage? Mais toutes ces raisons, même agrégées, ne me paraissaient pas répondre à la question. Et puis, si on vit pour vivre, il faut aussi accepter le ‘côté obscur de la Force‘, la maladie, la souffrance, la haine et la laideur… C’est alors que j’ai résolu la question en réalisant qu’elle était mal posée, que les termes étaient mal définis. Car finalement, la souffrance, la laideur, la haine, la mesquinerie ne font pas partie de la vie mais de l’Existence. Eh oui, cela change tout! Car si la question devient : pour quoi Existe-t-on, avec le beau et le laid associés, la réponse devient: on existe pour vivre, et par conséquent tendre vers toutes les forces positives de vie que l’on trouve dans l’existence: la bonté, la beauté, la joie, l’amour… Et voilà, j’avais simplement mal posé la question: on existe pour vivre, tel est le constat. Dès lors qu’on agit bassement, vilainement, on dispense de la mort, comme la déjection de notre existence imparfaite. Cette existence bancale que l’on traîne vers un équilibre -la vie-, stable et rassurant puisqu’il assure notre présence. En réalité, la vie c’est l’existence sans ’Voldemort‘. Finalement, ainsi que le dit -plus joliment- mon ami (en écriture uniquement car je ne le connais pas) Daniel Pennac et d’autres penseurs, les mots sont le support de la pensée, et si on nomme « vie » ce qui, en réalité, est « existence », il y a alors confusion: les élans positifs et constructifs de la vie sont à distinguer du magma de vie et de mort qui forment l’existence. La force de la vie est de sortir comme d’une gangue de l’existence.

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